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Lire l'articlePeut-être est-ce la première fois que vous entendez parler de la taxe d’aménagement pour une véranda, et pour cause, on ne construit pas une véranda ou autres annexes tous les jours. Pourtant c’est un sujet à ne pas négliger car c’est une ligne importante à prendre en compte dans votre budget. En effet, cette taxe, souvent associée à la construction d’une maison neuve, s’applique aussi dans le cas d’une installation d’une véranda. Il est donc conseillé de bien savoir de quoi il s’agit, et de réaliser une simulation de cette taxe dans la phase d’étude de votre projet.
Avant de vous apporter les informations nécessaires à la bonne compréhension de cette taxe, sachez déjà qu’elle est entrée en vigueur le 1er mars 2012. Elle fait partie de la catégorie des impôts locaux, elle permet de financer des équipements publics et elle est touchée par votre commune, votre département et votre région.
Cette taxe concerne votre projet de véranda ou d’extension de maison uniquement si les quatre conditions suivantes sont rassemblées :
Une formule simple :
Taxe d’aménagement = Surface Taxable x Valeur Forfaitaire x Taux Votés.
> La Surface Taxable est la surface de construction ou de reconstruction. Autrement dit, c’est la somme des surfaces des parties closes et couvertes créées, sous une hauteur de plafond supérieure à 1,80 m. Elle est exprimée en m².
NB : Ce métrage s’établit à partir du nu intérieur des façades, il ne tient pas compte des épaisseurs des murs ni des cloisons.
> La Valeur Forfaitaire au m² de surface créée est une valeur établie par l’État chaque année et actualisée au 1er janvier. Les montants fixés pour l’année 2022 sont de :
> Les Taux Votés sont la somme des taux délibérés au niveau de votre commune, de votre département et de votre région, par le conseil municipal (taux communal ou intercommunal), par le conseil départemental (taux départemental) et par le conseil régional (taux régional).
Une personne construit une véranda d’une surface intérieure de 30 m². Imaginons que les différentes collectivités dont dépend son lieu de vie appliquent toutes le taux maximal. La somme des taux votés sera donc à :
0.05 (taux communal) + 0.025 (taux départemental) + 0.01 (taux régional) = 0.085
Et la taxe d’aménagement à payer s’élèvera donc à :
30 (Surface Taxable) x 820 (Valeur Forfaitaire 2022) x 0.085 (Taux Votés) = 2 091 €
Pour vous aider dans ce calcul, lors des réflexions sur le budget de votre future construction, nous ne pouvons que vous conseiller de vous rendre sur le site dédié du gouvernement. C’est une simulation, sous forme de formulaire en 5 étapes, qui vous permettra d’évaluer au plus près la taxe d’aménagement de votre projet.
C’est au moment du dépôt de votre demande d’autorisation d’urbanisme (permis de construire, d’aménagement ou déclaration préalable) que vous aurez à remplir une déclaration contenant les éléments nécessaires au calcul du montant de cette taxe.
À partir de ce document, c’est la Direction Départementale des Territoires (DDT) ou la Direction Régionale et Interdépartementale de l’Équipement et de l’Aménagement (pour l’Ile-de-France) qui établiront le montant de la taxe.
Ensuite, la Direction Départementale ou Régionale des Finances Publiques (DDFIP ou DRFIP) prend le relais pour la partie paiement. Par courrier, un avis de taxe d’aménagement vous sera envoyé dans les six mois suivant la délivrance de l’autorisation d’urbanisme. Les modalités de règlement de cette taxe vous y seront précisées. Le paiement se fait donc à la Direction Départementale des Finances Publiques (DDFIP), et non à la Direction Départementale des Territoires (DDT).
Bonne nouvelle, la taxe d’aménagement n’est pas due au moment du chantier, vous avez un délai plus large pour vous en acquitter.
Si le montant total de la taxe excède 1 500 €, la taxe est échelonnée en deux temps. Vous recevrez donc deux titres de perception de la DDFIP (ou DRFIP) comme suit :
Si le montant de la taxe ne dépasse pas les 1 500 €, vous devrez vous acquitter de la totalité de la taxe à la première échéance.
Comme pour tout autre impôt ou taxe, vous pouvez solliciter un autre échéancier auprès de votre DDFIP (ou DRFIP), cela peut éviter de mettre en péril votre projet.
Si vous renoncez à votre projet, envoyez à la DDT un arrêté de retrait ou une attestation de caducité de votre mairie, pour obtenir l’annulation des taxes d’aménagement. Si vous n’obtenez pas ce document, la taxe est due quelle que soit l’avancée des travaux.
Toutefois, il existe des cas dans lesquels une exonération totale de ces taxes d’aménagement est possible :
Sachez aussi qu’un abattement de 50 % s’applique sur les 100 premiers m² de votre résidence principale.
À contrario, si celle-ci représente une surface supérieure ou égale à 100 m², alors les travaux d’agrandissement seront imposables à 100 %, à l’exception de certaines communes, si les travaux sont réalisés avec des éco-prêts à taux zéro.
Maintenant c’est à vous, n’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre mairie pour connaître les conditions qu’elles pratiquent et rendez vous sur l’outil de simulation pour vous donner une idée de votre taxe d’aménagement.
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