Julien Cougnaud est remonteur à l’usine de la Roche-sur-Yon chez Gustave Rideau

Ce samedi 06 octobre 2018, il s’est élancé à l’assaut des 11 kilomètres de la première édition de la foulée des géants, au cœur du prestigieux parc du Puy du Fou®. Un parcours nocturne emprunté par 1 293 participants.

 

Une course à travers les époques

Organisée par le Puy du Fou® et Sport Ouest Organisation, la foulée des géants est une véritable traversée dans le temps. En passant par le « Stadium Gallo-Romain » jusqu’au « Grand Carrousel », les participants ont l’occasion de découvrir les sites uniques du Puy du Fou® mis en lumière spécialement pour l’occasion.

Une première place pour notre champion

Julien est un coureur aguerri qui a remporté de nombreuses courses. La saison dernière, il a gagné 17 courses sur 34 participations, dont une victoire sur un grand trail national (32 km des Gendarmes et des voleurs de temps) et une 4e place sur le grand raid des Pyrénées (course de montagne de 85 km très réputée). 

Notre vendéen a terminé vainqueur de cette première édition de la foulée des géants en seulement 34 minutes et 44 secondes (19 km/h), presque 2 minutes devant le second.

 

Crédit photo : le Puy du Fou®

L’interview de Julien Cougnaud 

Nous l’avons retrouvé ce lundi sur son lieu de travail pour recueillir son ressenti sur cette course :  

« Bonjour Julien,

Ce week-end se déroulait la première édition de la foulée des géants, une course de 11 km au cœur du parc du Puy du Fou® que tu as remportée haut la main, comment te sens-tu en tant que grand vainqueur de cette première édition ?

Je me suis senti bien. Cela m’a fait plaisir de remporter la course car on a tous des souvenirs du parc du Puy du Fou® qu’on a visité étant gamin. C’est la première édition de la course et venir au parc pour voir le parcours d’une façon différente est très intéressant.

Courir dans le parc du Puy du Fou®, ça fait quoi ?

La course était en nocturne, c’est vraiment l’occasion de découvrir le parc différemment. La nuit amplifie les sensations, on a l’impression d’aller plus vite et on ressent tout d’une autre manière …et puis courir dans le parc fait vraiment ressortir les souvenirs d’enfance, c’est sympa !

Peux-tu nous parler de la course, qu’avait-elle de particulier ?

Il y avait des animations, on courait sur le parcours en traversant les lieux de spectacles. Lorsqu’on passait, on pouvait voir des chevaliers ou des personnes déguisées avec des costumes d’époque. Il y a même eu un feu d’artifice à un moment donné. J’ai entendu quelques pétards et vu 2, 3 couleurs…Même si je n’ai pas tout vu car j’étais concentré dans ma course, je ne pouvais pas trop tourner la tête !  

Qu’est ce qui t’a donné envie de participer à cette course ?

J’avais envie de faire cette course et M. Rideau m’a proposé d’y participer. Ça m’a permis de visiter le parc la journée et notamment d’emmener mon fils de 4 ans, je ne voulais pas l’emmener trop jeune et là c’était la bonne occasion. C’était un bon compromis : une belle journée en famille et l’occasion de tenter de remporter la course en donnant le meilleur de moi-même.

Faire cette course, c’est un peu être acteur du Puy du fou® !  

As-tu rencontré des difficultés pendant le parcours ?

Le but principal était de gagner, ce n’était pas forcement le chrono. La course est partie assez vite, alors au début je me suis dit que ça allait être difficile de gagner, puis finalement j’ai réussi à me relancer. Je me suis bien senti malgré un peu de fatigue car j’avais visité le parc de 9 h à 21 h mais finalement ça s’est bien passé, avec l’euphorie et les attractions, on court et on ne réfléchit plus à grand-chose… on fait notre course !

Es-tu satisfait de ta performance du week-end ?

J’ai réussi à me placer assez tôt, sur de petits parcours comme ça il faut être devant dès le départ, on me voit d’ailleurs à droite de la photo sur la ligne de départ !

Même si j’étais devant, je me mets toujours une petite pression, je me dis toujours qu’ils peuvent revenir. Au final, il y a 2 minutes d’avance sur les autres parce que je ne me suis jamais relâché, j’ai préféré assurer la victoire même si j’ai peut-être moins profité des animations sur le parcours que d’autres personnes derrière finalement !

 

Crédit photo : le Puy du Fou®

Quel entraînement faut-il pour réussir de telles performances ?

Tout dépend le niveau que l’on veut atteindre… j’ai ralenti pas mal ces dernières années avec l’arrivée de mes enfants mais je fais environ 5 entraînements par semaine. Je les fais en fonction du temps qu’il me reste après m’être occupé de mes enfants, c’est donc généralement des entraînements rapides de 45 minutes. J’essaie d’aller au moins une fois par semaine sur la piste de La Roche-sur-Yon avec mon club et le reste du temps, je cours seul pour consacrer le maximum de temps à ma famille.

Au quotidien, est-ce-que ton sport t’apporte quelque chose dans ton travail ? 

L’un va avec l’autre car mon entreprise me fait confiance et finance une partie de mes courses. Je me sens soutenu en venant chaque jour au travail, les collègues me suivent un peu, c’est toujours agréable quand ils me demandent des nouvelles de mes performances du week-end ! Je me sers aussi un peu de mon travail pour m’entraîner car on a un bon rythme au boulot donc ça apporte un petit plus à l’entrainement que je fais… ça me fait déjà 8 heures dans les jambes avant de partir m’entraîner ! »

 

Crédit photo : le Puy du Fou®