Il est nécessaire de procéder à une recherche en amont de la mise en place de son carport sur sa propriété afin d’être bien au fait des procédures administratives à effectuer et des demandes à réaliser. Les articles L 421-1 et suivants du Code de l’urbanisme définissent le type d’autorisation qui doit être obtenu en fonction de la superficie couverte par un carport. Retrouvez ci-dessous les normes et les étapes à suivre pour l’installation d’un carport.
Les procédures administratives pour un carport adossé
Le carport adossé est rattaché aux murs de façade de l’habitation. De ce fait, il modifie la visibilité des murs de la maison. Cependant, quand le carport adossé dispose d’une surface de plancher de moins de 5 m² et que l’emplacement ne se situe pas dans le périmètre d’un secteur sauvegardé, il n’y a pas de démarches à effectuer. Dans le cas où le carport sera amené à couvrir une surface supérieure à 5 m², voici les normes en vigueur :
- Si la surface de plancher se situe entre 5 et 20 m² : une simple déclaration préalable de travaux en mairie suffit. Vous recevrez ensuite un certificat ou une autorisation d’urbanisme une fois votre demande acceptée.
- Si le carport adossé a une surface d’emprise au sol (avancée totale poteaux inclus x largeur) supérieure à 20 m² : une demande de permis de construire à la mairie sera nécessaire.
Gardez aussi en tête que si le carport se situe dans une zone urbaine possédant un document d’urbanisme tel que le PLU (Plan Local d’Urbanisme), le seuil des 20 m² est relevé à 40 m² d’après l’article R.421-17 du Code de l’urbanisme. Toutefois, le seuil est rabaissé à 20 m² au moment où l’emprise totale ou la surface de la construction excède 150 m² après les travaux (article R.421-14 du Code de l’urbanisme).