Simulation en avant-projet
Pour vous aider dans ce calcul, lors des réflexions sur le budget de votre future construction, nous ne pouvons que vous conseiller de vous rendre sur le site dédié du gouvernement. C’est une simulation, sous forme de formulaire en 5 étapes, qui vous permettra d’évaluer au plus près la taxe d’aménagement de votre projet.
Déclaration auprès des instances concernées
C’est au moment du dépôt de votre demande d’autorisation d’urbanisme (permis de construire, d’aménagement ou déclaration préalable) que vous aurez à remplir une déclaration contenant les éléments nécessaires au calcul du montant de cette taxe.
À partir de ce document, c’est la Direction Départementale des Territoires (DDT) ou la Direction Régionale et Interdépartementale de l’Équipement et de l’Aménagement (pour l’Ile-de-France) qui établiront le montant de la taxe.
Ensuite, la Direction Départementale ou Régionale des Finances Publiques (DDFIP ou DRFIP) prend le relais pour la partie paiement. Par courrier, un avis de taxe d’aménagement vous sera envoyé dans les six mois suivant la délivrance de l’autorisation d’urbanisme. Les modalités de règlement de cette taxe vous y seront précisées. Le paiement se fait donc à la Direction Départementale des Finances Publiques (DDFIP), et non à la Direction Départementale des Territoires (DDT).
Le paiement
Bonne nouvelle, la taxe d’aménagement n’est pas due au moment du chantier, vous avez un délai plus large pour vous en acquitter.
Si le montant total de la taxe excède 1 500 €, la taxe est échelonnée en deux temps. Vous recevrez donc deux titres de perception de la DDFIP (ou DRFIP) comme suit :
- Un premier pour le premier versement de 50 % de la taxe d’aménagement, 14 mois après la délivrance de l’autorisation d’urbanisme.
- Un deuxième pour le versement du solde (50 % restants), un an après cette première échéance.
Si le montant de la taxe ne dépasse pas les 1 500 €, vous devrez vous acquitter de la totalité de la taxe à la première échéance.
Comme pour tout autre impôt ou taxe, vous pouvez solliciter un autre échéancier auprès de votre DDFIP (ou DRFIP), cela peut éviter de mettre en péril votre projet.
Si vous renoncez à votre projet, envoyez à la DDT un arrêté de retrait ou une attestation de caducité de votre mairie, pour obtenir l’annulation des taxes d’aménagement. Si vous n’obtenez pas ce document, la taxe est due quelle que soit l’avancée des travaux.